Zen, soyons zen : art-thérapie et doodling

Je suis une grande angoissée. Selon mon état général, c’est un stress plutôt gérable, ou bien la grande panique, avec crises d’angoisse, projections improbables dans le futur le plus lointain possible — et oui je vous assure qu’il est possible d’angoisser parce qu’on va tous mourir à cause du réchauffement climatique. Et non, c’est pas très agréable. Globalement, je cultive au quotidien les petits outils pour pouvoir gérer facilement mes angoisses, après avoir passé de longues années à me vautrer dedans sans savoir comment en sortir, ce qui peut être assez chiant et handicapant quand ça dure des heures entières. C’est pas toujours facile-facile, hein, parfois il est trop tard, parfois c’est trop dur de tout rationaliser et de tenter de démêler le logique et légitime des croyances limitantes et des héritages. Donc ouais je me roule encore parfois en boule dans mon lit en gémissant que la vie c’est de la merde. Mais moins souvent, promis.

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler d’un petit truc qui m’aide en ce moment, parmi tout ce que je peux faire (méditation, yoga, respiration consciente, cuisiner, chanter très fort la bande originale de Devdas en faisant semblant que je connais les paroles…) (SILSILA YE CHAAHAT KA~~). C’est un de mes petits trucs perso, donc c’est pas dit que ça vous aide, mais on sait jamais. J’ai attendu longtemps avant que des gens partagent leurs « petits trucs perso » avec moi, et j’ai galéré bien longtemps. C’était chiant. Donc ce serait égoïste de faire pareil, alors que j’ai un blog et vous êtes au moins sept milliards à me lire. (comment ça non ?)

Art-thérapie à ma sauce

L’art-thérapie, c’est un bien grand mot qu’on peut utiliser pour à peu près tout et n’importe quoi. Je l’utilise pour décrire tout ce que je fais avec mes dix doigts, mes crayons et mes petits papiers, pour me sentir mieux. Je fais des mandalas (et non, ce ne sont pas des coloriages), et plus récemment je me suis mise au Zentangle.

La photo est un peu floue, mais vous voyez le concept. (Mandala issu de « Art-Thérapie : 100 coloriages anti-stress)

Le bouquin « Art-Thérapie : 100 coloriages anti-stress » est une petite merveille. Un papier d’excellente qualité, l’encre des traits ne bave pas, et il y a des motifs pour tous les goûts. Dans ce livre les mandalas sont en tapisserie (donc rectangulaires), on trouve des motifs floraux abstraits, géométriques, ou bien très réalistes.

J'avais un super ongle de pouce ce jour-là, tiens.

J’avais un super ongle de pouce ce jour-là, tiens.

D’ailleurs, dans cet article, j’avais déjà posté des images de mes petites créations issues de ce livre que je vous recommande parce qu’il coûte environ 12€ et c’est vraiment pas grand chose pour la qualité que c’est. Vraiment. Courez-y.

Mais ce que je préfère en ce moment, c’est le Zentangle. Qui vient de « zen » + « rectangle », donc. Le concept, c’est (normalement), de dessiner des motifs dans des rectangles, ou des carrés. Ca permet de se recentrer, de se focaliser sur une petite zone, évacuer les tensions, et laisser parler sa puissance créatrice. Vous pouvez voir de « vrais » Zentangles ici ou . Perso dessiner dans des cases ça m’a vite gonflée très fort, donc j’ai préféré utiliser une feuille entière comme terrain de jeu (je suis ensuite passée du basique A4 au A3, d’ailleurs). J’ai repêché des motifs de Zentangle sur Pinterest (vous pouvez aller piocher dans mon tableau, là), et j’ai laissé libre cours à mon imagination.

Ca m’a pris quelques heures quand même.

Vous pouvez voir comment ça a évolué au fil des heures et de mon inspiration sur mon Tumblr, ici là oui là.

Alors je vous vois venir. Non, il ne faut pas un talent particulier et trois diplômes des beaux-arts pour faire ce genre de choses. Je vais pas vous mentir, je sais un peu dessiner, j’ai pris des cours de dessin etc. etc. Mais comme ça se centrait uniquement sur « représenter des choses de manière réaliste », ça ne m’a pas beaucoup aidée pour apprendre à dessiner ce que finalement je fais le mieux : « doodler ». Doodler, ça veut dire gribouiller, griffonner, c’est ce qu’on fait de manière mécanique et automatique quand on est au téléphone ou qu’on s’ennuie en cours. Moi, je faisais des fleurs, des feuilles, et des labyrinthes. Zentangler, ou « doodler », c’est à peu près la même chose mais de manière un peu plus consciente. Je commence par dessiner des arabesques au fil du feutre, et je laisse le reste venir tout seul, en cherchant une certaine harmonie. Bon, j’ai énormément de temps et je suis très très angoissée, d’où les A3 qui prennent un aprem tout entier. Mais on peut faire plus simple, sur un coin de cahier, quand il faut se concentrer, ou au contraire s’évader. Et que je n’entende pas des « ouin mais moi je sais pas dessiner », on vous parle pas de faire le portrait de votre grand-mère à la mine graphite, OK. C’est un crayon de bois, un morceau de papier, et vous voyez ce qui en sort. Et même si c’est moche, c’est pas grave, vu que le but, c’est de faire baisser la pression, et de faire dériver votre cerveau du point A-au-secours-je-vais-mourir-j’ai-des-palpitations au point Z-en-je-suis-zen.

J’aime cette technique parce que je n’enferme pas mon stress ou mon angoisse dans un tiroir, où le risque est que ça bouillonne pour me retomber dessus plus tard. Par le « doodle », je me permets de vivre ce qui m’angoisse sans forcément poser des mots dessus (ce qui est parfois encore plus angoissant), et de le déposer sur le papier. Je peux ensuite y revenir en regardant le dessin après coup, y réfléchir, ou pas du tout. A mi-chemin entre la stratégie d’évitement (qui ne fonctionne qu’à très court terme ici) et la pleine conscience (qui nécessite une certaine force mentale, quand même), le doodle me convient parfaitement. Je me pose, je prends mon papier, mes feutres, et je ne me bride pas : tout sort, d’une manière ou d’une autre. Et je ne suis pas obligée de m’analyser après, je peux laisser ça en l’état si ça me va mieux comme ça. Et pis en général c’est beau quand même.

Je garantis rien, mais ici ça marche.

J’avais envie de vous parler aussi d’une app mobile, mais je vois que ce billet est déjà pas mal long et puis ça me donne envie de revenir régulièrement parler de comment prendre soin de soi. Donc dans un prochain article, je ferai une petite review de cette app de gestion du stress que j’affectionne beaucoup malgré ses petits bugs, et puis pourquoi pas un jour vous parlerai-je de ma méditation mystico-vaudouo-chamanique ? Mais êtes-vous seulement prêt.e.s pour cela ? *smiley flippant*

C’est quoi vos astuces pour gérer le stress du quotidien ? et les grandes crises internationales ?

A bientôt les petits olinguitos ! (cliquez, vous allez voir, c’est méga mimi)

21 commentaires

  1. Sympa ton article et tes méthodes ont l’air pas mal!
    Moi aussi le fait de chanter fort ca me faisait du bien. Mettre de la musique et danser ou plutôt secouer un peu tout son corps dans tous les sens, c’était pas mal aussi.
    Dessiner, écrire également.
    Aujourd’hui, quand je me sens déprimée, j’ai le réflexe de ranger et laver mon appart, j’ai l’impression de laver mon esprit de mon stress.
    Ah et des fois quand je ne peux pas dormir parce que j’angoisse, j’essaye de représenter tous les sentiments « négatifs » (colère, angoisse, peur, stress, tristesse) que je ressens et je leur donne une forme, une couleur, un nom et je les laisse sortir de moi, par exemple: la peur c’est une sorte d’ombre ou de fluide noir qui va aller faire l’obscurité et toutes les ombres de la pièce et même e l’extérieur; la colère sera des tonnerres grondants avec des éclairs ou des vagues énormes qui se brisent contre les falaises…Les imaginer et les voir sortir de moi ca me permet souvent de m’endormir en étant un peu plus calme.
    Pour les petits stress/angoisses quotidiens, je ne fais plus rien et ton article me fait réaliser qu’il faut que je me remettes à prendre soin de moi dans ces cas là, merci.
    Bonne continuation dans ta lutte contre les angoisses!

  2. Je gribouillais en cours pour me concentrer… des secondaires à la fac, et au-delà en conf’… sinon je tombe en léthargie et je zappe tout.
    Pour les angoisses, moi c’est plutôt les jeux de logique, pour que ça monopolise ma concentration… Je suis pas sûre que ce soit la meilleure tactique, mais je crois que pour dessiner, colorier… faut que je sois déjà un peu zen.
    Sinon le modelage de la terre… mais pareil, faut déjà une certaine distance vis-à-vis des angoisses.
    Donc le remède d’urgence, c’est occuper à fond mon cerveau mais avec quelque chose qui n’ait rien d’existentiel.
    (Au fait, tu as supprimé ton site « non violente » ?)

  3. Que, Un : c’est trop tard pour le changer… mais je trouve que c’est dommage de titrer un blog « Élucubrations d’une jeune idiote ». J’aurais choisi « insolente » à la rigueur, mais pas quelque chose qui donne à penser que tu te sous-estimes (c’est la grande mode). On me reproche sans arrêt de faire la même chose, c’est pour ça que je partage :) Deux : pour trouver la zénitude suprême, ça demande quelques années de recherches intensives et quelques beaux plantages. J’ai essayé le rouge (le vin pas la couleur) et vois où ça m’a menée…. ensuite j’ai grandi (un peu) et évolué (autant). Un jour on m’a dit : « L’être humain n’est pas fait pour vivre seul, ni non plus en trop grand groupe. Il ne peut toujours gérer que l’idée d’une tribu de 50 individus. Au-delà c’est trop. J’ai trouvé l’idée intelligente en ce sens qu’elle m’a permis de laisser tomber de mes (frêles) épaules le poids du restant de la planète. Je me suis tout de suite senti plus légère… J’ai commencé par arrêter de me réveiller au son des news et tout de suite après j’ai arrêté de me coucher après le dernier journal. Plus de mauvaises nouvelles dans mon cerveau à peine éveillé, plus cet incommensurable sentiment d’impuissance devant les diverses catastrophes dont on nous rabâche les oreilles à longueur d’année histoire de nous dire : « tu vois, si t’es pas sage, si tu vas pas bosser, si tu paies pas tes impôts » t’ar (contraction de « tu vas voir » pour ceux qui sont nés après 1980) ce qui va t’arriver ! Pour les fois où j’ai quand même des réminiscences de Soeur Dominique, de Mère Thérèsa et autre Sainte en tout genre, je me suis calmée en me disant que je pouvais quand même opérer autour de moi, juste en ouvrant les yeux et en faisant les choses à ma mesure… Et du boulot il y en a, même à si petit échelle et voilà… si je me sens encore stressée et angoissée (de moins en moins mais bon personne n’est parfait) je bois mon Kombucha (concentré de vitamines B2 à B12 bon pour les nerfs) et je vais lire un blog génial qui s’appelle Elucubrations d’une jeune…

  4. Bonjour,
    C’est très joli ces « zentangles ». Moi qui adore gribouiller, je suis étonnée de cette approche « anti-stress ». Tu ne parles pas vraiment de plaisir. Pour moi, dessiner, griffonner, gribouiller, colorier et remplir des pages, ce sont juste de petits instants de plaisir (comme un thé et des biscuits, une ballade dehors, un bon morceau de musique, une séance de sport…). Alors, est-ce le plaisir qui déstresse peut-être…
    ps : merci pour ton blog, et tous tes coups de gueule!

  5. Quand j’étais plus jeune (à peu près 8 ans) c’est ma mère qui m’a proposé de faire des mandalas pour me canaliser ; après en avoir colorié quelques km2 je me suis mise à faire des « zen tangue » (parce qu’à l’époque c’est venu de moi et que je ne connaissais pas du tout ce terme !) sur des feuilles A3 et en couleurs ! J’utilise des feutres promarker qui sont idéales pour ce genre de pratique ;) sinon j’ai toujours un petit carnet sur moi pour les moments d’urgence !

    Pour moi c’est surtout un « traitement de fond » : ça me permet de vider mon esprit, de réfléchir et de mépriser le cheminement de ma pensée qui peut parfois partir en cacahouète ! Je considère ça comme une séance de méditation.

    Et puis sinon j’ai découvert de crochet et c’est pas mal non plus dans le genre ;) la je me focalise vraiment sur le travail que je suis entrain de faire et ça n’est pas une activité très contraignante que l’on peut pratiquer partout (dans le train et autres salles d’attentes !)

  6. J’ai fameux livre de coloriage, et il me convient déjà très bien, moi qui suis angoissée, même si les gens ne le voient pas forcément. Je vais peut-être essayer le doodling, tiens, ça me plait bien ! Et ton résultat est vraiment chouette.:)

  7. Moi je me suis mise au scrapbooking. Ça coûte plus cher, surtout au début pour s’équiper, mais ça me vide la tête, qu’est-ce que ça m’a fait du bien !!!!

    Même si tes oeuvres ne sont « que » du doodling, c’est magnifique !

    Bisous !

  8. Tiens donc, c’est mon nouvel allié depuis quelques semaines pour gérer mes propres crises d’angoisses et montées de stress !
    J’en ai même un, au bureau, sous mon clavier…. quand on me stress trop je le sors, je me recentre, et hop c’est reparti !
    Un vrai bonheur !

    Merci pour ton article en tout cas ! :)

  9. En grande angoissée/stressée également, j’ai longtemps opté pour la fuite. Le mensonge par omission à moi-même. Sauf qu’à un moment donné, il s’agit de faire face à la réalité, que je trouve assez souvent violente.

    Le plus efficace pour moi lorsque j’angoisse est d’écrire. Sans particulièrement y réfléchir, mais justement d’y poser des mots. En général, ça m’empêche de sombrer dans la grosse crise d’angoisse puisque ça me fait prendre un certain recul sur ce que je ressens, grâce aux mots. Ensuite j’arrive à réfléchir et positiver si je m’en sens capable. Sinon, je laisse mijoter et j’y reviens plus tard.
    Ça, c’est quand je ne suis pas particulièrement occupée. Et quand l’angoisse est « moyenne ».

    Pour les grosses crises d’angoisse, de celles-que-tu-ne-peux-pas-respirer-ni-arrêter-de-pleurer, je plonge ma tête dans l’eau. A crise hardcore, remède hardcore hein… Ça bloque ma respiration, je ne peux plus pleurer (enfin si mais c’est difficile, un peu), et quand je relève la tête je prends lentement une respiration profonde. Puis je replonge. Jusqu’à ce que je sois calmée, et ensuite, je vais à l’air frais à la fenêtre. Parfois ça revient. Parfois, je fais ça pendant plusieurs heures. (Du coup on pourrait s’interroger sur l’efficacité de la chose, mais en fait si, ça fonctionne, c’est le seul moyen pour que je puisse respirer un minimum.)
    Mais ça marche parce que je suis ascendant Flotte. Et ça marche quand y’a un lavabo/évier à portée de mains, aussi. Ce qui, soyons honnêtes, n’est pas toujours évident.

    Les crises d’angoisses en public m’arrivent toujours dans le métro. Je sors et je joue la carte d’SMS à un ami. Je prends mon pouls aussi. Sentir les battements de mon coeur me calme. (Alors que me concentrer sur ma respiration fonctionne moyennement…). En attendant de rentrer et de gérer mieux.
    Donc si un jour vous croisez une petite blonde avec son pouce droit sur le poignet gauche dans le métro parisien, c’est moi, bonjour.

    Et enfin, pour terminer sur du plus léger, le stresse au quotidien je le gère en chantant. Partout, tout le temps. J’adapte l’audibilité des paroles en fonction d’où je suis et parfois, je ne fais que penser les paroles. Je chante très mal, je chante toujours des trucs nuls, et souvent j’oublie les 3/4 des paroles, mais je m’en fiche un peu. (Mon entourage moins haha.) Si chanter ne suffit pas à faire baisser ma pression, c’est que je dois écrire.

    Je crois que ce commentaire est fichtrement long. Je suis en pleine recherche de « qu’est-ce qui m’apaise le plus rapidement », j’essaie plusieurs choses, je me dis que partager les tips (non pas les pourboires) (encore que, allez-y, krkrkrkr) est vraiment une bonne idée.

    Des bisous. Et des ondes positives à tou-t-e-s les angoissé-e-s qui liront/répondront.

    1. Ah ben je découvre que je suis pas la seule à chanter pour déstresser ! (je chante pas bien non plus, mais je m’en fiche)
      Je me souviens d’avoir chanté dans des situations un peu bizarres, genre dans la montagne quand il fait nuit…

  10. J’ai le même cahier que toi (cf. je te suis sur insta avec mon vrai nom), mais suis tellement une pile électrique en ce moment que je n’arrive pas à me poser pour reprendre mes coloriages, mais ça me donne envie de comparer nos couleurs donc je pense reprendre dès que je serais plus zen ! Et j’aime l’idée des coloriages tout en noir aussi

  11. Super, ça me donne envie de m’y mettre aussi, vu que je suis assez angoissée de nature :) Et d’autres articles sur des sujets de ce style (méditation etc) seraient super, je pense que ça peut aider pas mal de gens stressé comme moi qui ne savent pas trop quoi faire ou bien si ce genre de chose fonctionne :)

  12. je fais pareil , des moments sympas avec mes enfants pour calmer ce petit monde , histoire de se recentrer , déstresser, on fait aussi du  » irisfolding  » ,facile et demande autant de concentration sans pour autant avoir des compétences d’art appliqué et le résultat est plutôt joli.

  13. J’adore ! Je faisais des trucs comme ça au lycée sur des pochettes cartonnées, je savais pas que ça avait un nom :o (enfin c’était moins joli quand même…)

    Et je suis ravie d’entendre que je ne suis pas la seule à qui ça permet parfois de se concentrer. J’ai déjà eu des remontrances au travail. Ça fait pas sérieux. Pourtant j’avais rien raté de cette réunion, justement grâce aux gribouillages.

    Les mandalas par contre, je connais de loin et effectivement j’ai tendance à voir ça comme des coloriages :S Peux-tu m’en dire plus ?

    1. Les mandalas c’est effectivement des formes à colorier, mais ça remplit la même fonction que les doodles. Quand ils sont ronds, on peut partir de l’intérieur vers l’extérieur pour évacuer les tensions, ou de l’extérieur vers l’intérieur pour se recentrer et se concentrer. Quand ils sont en tapisserie, ça aide à se poser et à souffler, tout simplement. Trouver l’harmonie des couleurs, repérer les schémas qui se répètent… c’est du « coloriage » mais en un peu plus élaboré quand même !

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