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Quelle place pour la technologie dans mon bien-être ?

Voilà une question que je me pose depuis un moment. Lorsque je vous parlais de méditationS, je vous présentais une app, Insight Timer, qui permet de chronométrer son temps de méditation et d’entrer dans une communauté virtuelle de méditants – bien réels, eux, rassurez-vous. Déjà, un coin de ma tête s’était demandé si ce n’était pas un peu paradoxal, d’utiliser mon smartphone, symbole criant du consumérisme, comme aide dans un acte aussi minimaliste que la méditation.

La génération du numérique

Au quotidien, je suis hyperconnectée. Je fais partie de la génération qui a grandi avec Internet, littéralement : c’est arrivé chez moi lorsque j’avais 9 ans, et l’avant-Internet est un souvenir un peu flou, comme le sont les souvenirs de l’enfance. C’est la même génération qui voit les avancées technologiques se succéder à un rythme dingue, passant de la VHS au téléchargement en peer-to-peer d’un film de plusieurs gigas en quelques secondes, du gros ordinateur tournant sur Windows 98 à la tablette ultra-light dotée d’un clavier qui se clipse et se déclipse à l’infini pour plus de mobilité. La high tech, c’est pour moi un terme un peu dépassé, parce que c’est la tech dans laquelle je baigne, et avec laquelle je vis chaque jour. Dans notre petit appartement, on trouvera trois smartphones, trois ordinateurs portables, la fibre optique, mais pas de télé, pas de chaîne hi-fi, ni de poste de radio.

Quand je pense à ma relation à la technologie, si fluide et naturelle, je pense souvent à ma grand-mère, à sa platine de vinyle et à ses petites fiches pour apprendre à dompter son ordinateur et sa boîte mail. Je pense à son regard presque effrayé quand j’ai imprimé une recette enregistrée dans les notes de mon téléphone en l’envoyant sur l’imprimante de la maison via la Wi-Fi. Les temps changent, les nouveaux gadgets s’accumulent et les « dernières générations » s’enchainent à la vitesse de l’éclair, au rythme d’un nouvel iPhone par an. (j’exagère à peine)

Toute cette longue introduction pour parler du sujet qui m’intéresse : quelle place peut-on laisser à la technologie, quand on aspire à un mode de vie plus lent, plus minimaliste, plus axé « être » que « avoir » ?

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45 commentaires

  1. Je viens de découvrir ton blog via ton article sur celui d’Ophélie, et je le trouve vraiment très intéressant !
    Je fais déjà régulièrement des tris, dans mes « amis », flux RSS, abonnements, etc… afin de limiter mes heures passées derrière les écrans (mais bon, là je suis obligée d’ajouter ton blog à Feedly, tu ne m’aides pas ! :P).
    Et j’aime également me donner des petits défis, comme celui de ne plus allumer mon smartphone et mon ordi avant midi !
    Tes 30 jours minimalistes m’inspirent, je pense essayer certaines choses dans les jours qui viennent !
    Merci encore, et j’en profite pour te dire bravo pour ton combat avec/contre la nourriture ♥

  2. C’est une réflexion intéressante parce qu’elle nous concerne tous, surtout si nous traînons sur internet à la recherche de blogs susceptibles de nourrir notre réflexion ;)

    Personnellement, je tente quelques règles, qui ne sont certainement pas toutes rationnelles, mais bon, voici où j’en suis pour le moment:
    – facebook: je me sentais un peu nulle de checker compulsivement mon smartphone tous les 1/4 d’heures par réflexe et/ou ennui alors j’ai supprimé mon profil. Un mois plus tard, je suis revenue, mais n’ai pas réinstallé facebook sur mon téléphone. Résultat: j’ai réussi la désintox, et je sais que je peux survivre sans! c’est tellement rassurant ;)
    – apple. Ah apple… Grosso modo, j’ai un macbook pro (pour le montage audio, parce que je suis musicienne amateur, et que franchement il n’y a pas photo). Pour tout le reste, je refuse de céder aux sirènes d’apple car je ne veux pas alimenter le snobisme de la marque, et l’obsolescence programmée. Je sais pertinemment que les autres smartphones ne sont pas plus résistants, mais au moins je sais que je ne propage pas la marque dominante et je ne bascule pas complètement dans leur univers exclusif
    – les applis: j’avoue que j’essaie d’en utiliser le moins possible. C’est plus facile quand on est plus vieille (33 ans, donc une petite vingtaine sans ordi ni internet, bam le coup de pelle!). Par exemple ma soeur a une appli pour gérer ses tétées (calcule les espaces entre tétées, les durées de tétées etc.) alors que moi au contraire j’essaie de faire attention je calcule les heures même en pleine nuit, j’ai l’impression que ça me permet de maintenir mon cerveau un minimum en état de marche, Dieu sait si c’est important quand on a un nouveau-né et 2 de tension du fait de la fatigue!! Donc grosso modo j’utilise: google maps pour les itinéraires, what’s app pour parler à mon cousin à L.A. en direct, et… c’est tout. Mais je sais qu’il y a des tas d’applis géniales, c’est juste que je fais un peu la sourde oreille pour rester en dehors et continuer les choses un peu « à l’ancienne ». Genre j’ai toujours des carnets dans mes poches par exemple; bon l’orga n’est pas optimale… Et parfois je n’arrive pas à bien calculer les espaces entre tétées non plus…

    Voilà, reste une dernière interrogation de maman: quel impact des ondes sur nos enfants? je n’ai pas la réponse ni le courage de me renseigner pour le moment, ni envie de me mettre à dos tous mes voisins en exigeant le débranchage nocturne de tous les wifis de l’immeuble… ;)

    Une partie de moi aimerait bien en fait pouvoir survivre dans un environnement sans techno (genre ravage de barjavel), et bien que ce soit de l’ordre du fantasme, ça influence un peu à la marge mes comportements!!

    1. Merci pour ton commentaire, Sabine !
      Tes interrogations m’ont fait penser à plusieurs choses : connais-tu la marque Fairphone ? C’est une marque qui commercialise un smartphone dont les composants peuvent être changés très facilement (il suffit de les commander et de les clipser). Apparemment, ils font très attention aux conditions de travail des employés qui produisent leurs marchandises (c’est du Made in China quand même mais ils semblent beaucoup plus concernés que les autres marques), pour un prix pas exorbitant je trouve ! (env. 300€) Je me dis que ça t’intéresserait peut-être ;)
      Quant à l’impact des ondes téléphoniques, si tu comprends l’anglais je t’invite à regarder cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wU5XkhUGzBs (ça ne parle pas des ondes wi-fi, uniquement des ondes de téléphone)
      Je ne pense pas que survivre sans technologie soit un problème, l’être humain est très adaptable, et passé la période d’adaptation justement, si on n’a plus le choix, on devrait y arriver ;)
      Belle journée !

      1. merci je vais regarder tout ça!
        et effectivement j’avais entendu parler de fairphone… mais de toute façon je vais déjà user le mien jusqu’au bout!! ;)

  3. J’aime beaucoup ton article, qui prend du recul sur tout ça, toi qui te pose des questions… Que je me suis posés. Je sais que j’ai tendance à être hyper connecté.
    Il y a plein de moyens de jouer avec sa dépendance sans se couper completement du monde numérique :

    Désinstaller les app facebook, twitter de son smartphone pour les utiliser que sur un PC. je pense que c’est vraiment le mieux car les reseaux sociaux sont devenu la clope version 2.0, je sais pas quoi faire de mes 10 doigts en attendant un bus ou un rencard : hop réseau social !

    Réduire l’utilisation du smartphone aux toilettes. Oui moi aussi je fais comme toi et ça m’énerve pas mal. Du coup quand j’y vais ce n’est plus systématique et si je n’ai pas spécialement envie d’utiliser mon smartphone, je le prends pas et je regarde les murs. C’est bien aussi les murs…

    S’interdir le smartphone au lit, surtout le soir avant de se coucher. En théorie, il faut une demie heure sans écran avant d’aller se coucher… Et puis bon dans le lit, on peut lire un livre, c’est bien aussi les livres! Je dirais même plus, c’est mieux !

    Après il y a l’optique, je ne réduis pas mon temps connecté, j’augmente le reste : prendre le temps de lire des livres, de méditer, de faire du sport etc.

    Il y a aussi la possibilité de noter son temps connecté pour se rendre compte et après les réajustements suivent…

    Je dois l’avoir déjà dis ici mais personnellement j’ai fait le choix de résilier mon abonnement internet chez moi. C’est très étrange d’avoir un PC sans internet… Il sert beaucoup moins et surtout comme chaine hi fi ou lecteur vidéo.

    J’ai toujours mon abonnement data sur mon mobile (qui peut faire modem) mais il est limité. Et j’ai internet au travail…

    J’ai observé que depuis l’arrivée des smartphone et de notre ami google, dès qu’on se pose une question, on ouvre son smartphone pour y trouver la réponse. Dernièrement j’essaye d’éviter ce réflexe ou même d’ouvrir mon tel en groupe ou avec quelqu’un pour autre chose que : trouver mon chemin, trouver un resto etc. Avec les sms j’y arrive pas mais je remarque que je me déconnecte de la personne en consultant mon tél et je n’aime pas ça du tout.

    Je ne pense pas qu’utiliser plein d’app pour faire plein de choses soit mauvais. Au contraire c’est génial si ça marche! Par contre à trop en avoir on peut oublier qu’on les as et c’est là que vient l’encombrement… Il faut donc comme pour ses armoires faire le tri régulièrement.

    Par contre, ça me gène pour une autre raison : la diffusion d’informations personnelles. En utilisant des app, nos données sont potentiellement vendues pour cibler de la publicités ou autres démarches commerciales. J’admire beaucoup ceux qui sont capable de n’avoir quasiment aucune trace de leur vie sur internet. Je n’en suis pas capable, j’aime trop pondre des commentaires comme celui-ci où je raconte ma vie :’D

    Une solution également que j’ai mise en place chez moi (compliqué à mettre en place avec un PC portable mais à voir…), c’est d’installer son PC à un endroit où l’on doit être debout. En plus d’être meilleur pour la santé, ça permet d’aller à l’essentiel car glandouiller debout,c’est pas de la vrai glandouille! Il y a des démarches comme ça même pour ceux qui travaillent sur PC, donc qui font au moins 5h par jour. J’avais lu qu’une personne s’était crée un espace pour son PC où elle devait être débout, et où son deck était avec chargeur, et tous les périphériques. Comme il s’agit d’un portable, si la station debout devient vraiment gênante, on peut débrancher le PC, l’utiliser sur sa batterie et se poser. Cela signifiant que ça ne peut durer que la durée de l’autonomie de la batterie et oblige à un moment donnée à retourner debout pour le recharger car le cordon d’alimentation est chiant à débrancher à cet endroit.
    Bref, l’article est là : http://www.treehugger.com/health/5-tips-transitioning-standing-desk.html

    Autre astuce que j’ai mise en place pour ne pas polluer « mes moments », c’est d’utiliser le mode avion pour que quand j’ai décidé de ne pas être dérangé rien ni personne ne puisse dissiper ma concentration sur ce que j’ai décidé de faire. C’est particulièrement vrai au moment du couché, pour ne pas rallumer la lumière si j’ai reçu un sms, si on m’appelle etc. Et puis aucune application ou mail ou que sais-je ne peut faire faire du bruit à mon téléphone.
    J’ai même tendance à mettre beaucoup mon téléphone en silencieux et j’oublie souvent de l’enlever. L’inconvénient c’est que je loupe beaucoup d’appel mais l’avantage c’est que je rappelle les personnes quand je suis vraiment disponible et je ne suis pas interrompu dans ce que je fais. Je pense que c’est important pour soi, pour son jardin secret de ne pas toujours être disponible et ne pas toujours répondre dans la minute.

    Bon courage pour tes défis ! Et je voulais aussi te dire que c’est bien de ne pas juger les autres… mais c’est encore plus important de ne pas se juger soi-même ;) Il faut être clément avec soi-même, doux et bienveillant. <3

    1. Quel chouette commentaire, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire, merci Sabine !
      Je mets déjà en place pas mal de petits trucs pour « limiter » l’hyperconnexion dont je suis atteinte… mon téléphone est systématiquement en mode avion pour la nuit et pendant les moments privilégiés (cinéma, film en amoureux (sinon il râle :P), de plus en plus pendant mes moments lecture, etc, sinon je suis trop vite distraite, notamment parce que je suis hypersensible aux ondes qu’émettent et reçoivent les téléphones, donc je peux relever la tête de mon travail 2 sec avant de recevoir un texto, parce que je l’ai « senti venir »…)
      Pendant ce mois de minimalisme j’aimerais prendre l’habitude de couper le téléphone en montant dans ma chambre, et de lire avant de dormir, au lieu de traîner sur les réseaux sociaux. Ils me sont très utiles, j’adore échanger dessus, mais j’ai vraiment besoin de moments sans, c’est clair et net.
      L’idée de la station debout est intéressante, mais difficile à mettre en place dans mon petit appartement. Par contre, j’ai une app (encore une !) qui sonne toutes les heures quand je travaille, pour me dire de me lever et de me dégourdir les jambes. Ca fait une petite pause bien méritée, m’évite les désagréments de la station assise prolongée, et me permet de faire autre chose pendant cinq ou dix minutes.
      Et comme toi, je préfère louper un appel et rappeler quand je suis vraiment dispo, plutôt qu’une conversation téléphonique où je réponds par monosyllabes, l’esprit occupé.
      Merci encore pour ton commentaire <3 <3

  4. C’est un long débat que j’ai tenu avec mon coach personnel (http://www.resili-anse.fr) qui m’aide à me détacher de la technologie car je suis une hyper-hyperconnectée !!
    Franchement ça me fout le blues de passer autant de temps devant des écrans, j’aimerais bien par moment retourner à une époque où tout ça n’existait pas encore afin que l’on ne soit pas tenté ! Cet été je suis partie au Vietnam, et j’ai été sidérée par le bonheur perceptible chez la population dans les villages qui s’épanouient de rien, qui ne connaissent même pas l’existence d’un téléphone ou d’une télévision alors que nous nous prenons la tête des qu’une page internet est un peu lente à charger…
    C’est à ce moment que j’ai compris la phrase, le bonheur réside dans les choses simples et que j’ai entrepris de voir un coach en rentrant pour m’aider à me débarasser de l’emprise de la technologie. Honnêtement on devrait créer des clubs et se forcer à des faire sorties en nature, sans technologie afin de retrouver le bien-être !!

    1. Merci pour ton commentaire ! Heureusement, je n’ai jamais été du genre à m’énerver lorsqu’une page est longue à charger ! Mais je ne suis pas encore parvenue à l’équilibre dont j’ai besoin ;) une sortie en nature, ça, c’est bon !

  5. Perso, mon téléphone sert à téléphoner et à envoyer des sms. Son grand luxe est de faire aussi lampe de poche (très pratique quand on habite à la campagne!).
    J’imagine la vie des gens connectés non stop, et je ne sais pas comment je ferais pour gérer un stress pareil… J’ai l’impression que mon cerveau serait en permanence sur-stimulé. J’utilise l’ordi puisque je télé-travaille, mais j’évite de m’y connecter pendant le week-end et en soirée. Et je trouve que je m’en porte plutôt bien.
    Je pense que c’est surtout une question d’habitude. Si tu n’avais pas ton téléphone et ses applications à portée de main, tu chercherais sans doute des alternatives. Celles-ci seraient probablement plus lentes, mais en soi la lenteur a du bon aussi!
    Comme beaucoup de choses, je crois que c’est surtout une question d’équilibre :)

  6. Ce challenge me tente bien! Cela fait un certain temps que j’hésite à déconnecter mon facebook pour quelques jours, histoire de voir (j’y vais tous les jours). J’ai bien envie d’essayer de me déconnecter un peu et ce système a l’air intéressant. Ton PDF est très bien fait en plus ^^

  7. Mh je pense être hyperconnectée! Encore que ces derniers temps, j’ai fait des efforts! Je prends du temps pour lire un peu, pour bricoler ou encore m’occuper de mon chat, sans avoir pour fond mon écran d’ordi ou mon téléphone! Mais il est clair que c’est trop, je n’arrive pas à me déconnecter aussi souvent/autant que je le voudrais.
    J’ai lu le défi des 30 jours minimalistes, j’vais pas me mentir, il est encore trop tôt pour moi, je n’y arriverai pas. J’ai d’autres priorités, et je pense que si je me disperse, je n’arriverai à rien. Mais c’est hyper intéressant et il est fort probable que je m’y penche & me lance ce genre de défi à l’avenir :)

  8. Très pertinent tout ce que tu dis dans cet article. Mais après l’avoir terminé, j’ai eu comme l’impression justement d’avoir « loupé une étape ». Je m’explique: je vois un peu les choses sous l’angle inverse en fait. J’ai à peu pres le même âge que toi, je suis en tous cas de la même génération, et POURTANT… Je suis bien loin de ces personnes tellement fières d’elles pcq elles ont réussi à passer une journée « non connectée ». Au contraire, parfois je me dis que je suis tellement récalcitrante à toute cette technologie que ça va finir par me jouer des tours.

    OK, j’ai un portable depuis mes 14 ans (j’avoue, les + jeunes pourront trouver que c’est tard mais j’en voyais pas l’utilité avant) et internet chez moi depuis mes 10 ans. Mais c’est comme si les avancées étaient restées bloquées là, à ce que mes parents m’ont apportée + jeune.

    Pcq, malgres les regards bizarres des gens je suis jamais passée au mp3 et je me balade tjs avec mon walkman CD. Pcq je suis jamais passée au smartphone et que qd on m’en colle un entre les mains je sais pas par où l’attraper sans appuyer partout à la fois. Pcq j’ai tjs refusé de mettre un pied sur Facebook et autres réseaux sociaux, et la liste est longue.

    Au quotidien je le vis très bien, je ne manque de rien (si j’ai besoin de contact social j’appelle mes amis ou je les vois, qd je trouve une recette cool sur inernet je la mets sur clé USB et je vais au Centre d’action social de ma « ville » pour l’imprimer, qd je fais mes courses j’ai une liste sur un petit bout de papier…

    Mais je me rends compte que parfois ça m’entrave un peu… Comme les fois où je ne peux pas avoir accès à certaines infos pcq elles sont sur un profil facebook (qui ne se cantonne plus aux particuliers, je l’ai malheureusement constaté…) et qu’il faut être inscrit pour y avoir accès. Ou pcq je voudrais telle ou telle musique introuvable en CD et que je ne sais pas me servir des logiciels de téléchargement…

    C’est comme si j’étais restée coincée il y a 10 ans… Je ne sais pas si c’est bien, si c’est mal, mais c’est différent et je m’en rends bien compte au quotidien. Je continue à y réfléchir et l’avenir nous le dira…

    1. Ce n’est pas tant « être fier » d’avoir passé 24h sans se connecter, je dirais même au contraire que réaliser que c’est un peu difficile permet aussi de réaliser combien je suis accro et y’a pas du tout de quoi être fière pour le coup… mais je vois ce que tu veux dire. Internet et les technologies se sont tellement bien intégrées dans ma vie qu’il faudrait pas mal d’adaptation pour faire sans, et toi tu sais faire sans naturellement. Revenir en arrière me prendrait du temps, et toi il te faudrait sûrement du temps pour appréhender les outils que j’utilise au quotidien. Effectivement, je ne pense pas que ce soit ni bien, ni mal. Juste « pas pareil » (c’est vrai que du coup, on ne vit pas pareil toi et moi ^^), et heureusement il n’est jamais trop tard pour changer, ni dans un sens ni dans l’autre, si l’envie nous prend :)

  9. A ce sujet, je te conseille de lire l’article de Nicholas Carr « Google nous rend-il idiot ? ». Il y fait un parallèle entre ce que nous vivons aujourd’hui et l’invention de l’horloge mécanique : à son invention, nous avons arrêté d’écouter nos sens, un objet nous dictait alors quand nous réveiller, nous coucher, manger… Très intéressant, Carr cite de nombreux auteurs de tous horizons et de nombreuses anecdotes pour appuyer sa thèse.
    Et bon courage dans ton défi. Je suis moi-même assez connectée, mais quand mon smartphone s’ est cassé il y a un an, j’ai opté pour un basique Samsung à 12 euros qui ne fait même pas appareil photo. Je ne regrette pas, je lis beaucoup plus dans les transports en commun, je suis plus attentive en cours…

  10. Merci pour ton article qui m’amène à réfléchir sur mon propre rapport aux technologies ! :)
    Je suis plutôt du genre hyper-connectée : comme toi, je me réveille en checkant mes réseaux sociaux. Mon premier geste en me levant est d’allumer l’ordi. Et quand je pars en vacances, même seulement pour deux ou trois jours, je le prends avec moi.
    Du coup, j’ai souvent entendu « t’es toujours sur l’ordi », « t’es incapable de lâcher ton téléphone », et je reconnais que c’est bien vrai. Je suis consciente d’avoir besoin d’être connectée en permanence. Non pas parce que j’utilise comme toi plein d’applis pour me faciliter la vie (j’aimerais bien, mais les choix sont réduits sur un BlackBerry ^^). Mon vrai besoin, c’est d’être connectée aux autres. Sans mon téléphone, sans mes réseaux sociaux, j’ai terriblement peur d’être isolée des gens que j’aime, et ça me terrifie. J’ai déjà fait l’expérience de tout couper pendant 48h : ça avait beau être pour un weekend en tête à tête avec mon amoureux de l’époque, je me suis sentie seule. Finalement, mon rapport au numérique, c’est avant tout un rapport aux autres, ces gens que j’aime mais qui sont trop loin de moi.

    1. C’est quelque chose que je partage aussi, même si j’ai de plus en plus la chance de pouvoir entretenir mes amitiés sans internet, certaines ne pourraient pas survivre sans ça, à cause de la distance, des emplois du temps…

  11. Gnn, ça fait trois fois que j’écris ce commentaire, cette fois sera la bonne, morbleu!

    Je disais donc que selon moi, l’important c’est surtout de « ne pas faire les choses par automatisme » (exemple, je m’ennuie = je vais voir ce qui se passe sur facebook alors que je pourrais faire quelque chose qui me plait plus et me ferait me sentir mieux, comme lire, écrire, dessiner…). Pour ma part, je me suis désabonnée de pas mal de chaînes YouTube dont je me suis rendue compte que je ne tirais ni information ni plaisir, mais dont je regardais les vidéos pour « passer le temps ». J’essaie aussi de me concentrer sur les blogs qui m’apportent des choses (le tien par exemple :p (mes papilles se souviennent du daal et plussoient, elles ont hâte de tester le muffin))

    Ce qui me fait aussi dire que la « technologie » (je me sens vieille en disant ça…) a du bon : plus besoin d’écrire sur un bout de papier (égaré, retrouvé, puis jeté) la liste de courses, on peut le faire sur le smartphone. Pour l’exemple du cycle mens(tr)uel, je pense que je prendrais une application quand j’aurais arrêté la pilule, parce que je fais plus confiance à un algorithme qu’à mes propres calculs pour savoir quand tomberont mes règles… bref, un grand oui quand ça facilite la vie! (même si, quand j’ai appris qu’il existait des applications pour méditer, mon cerveau a eu un grand mouvement de « WTF??? c’est pu de la méditation alors, si ? »)

    1. Hihi j’ai donc eu deux commentaires :P
      Je te rejoins, une appli pour méditer c’est sûrement overkill — d’ailleurs je ne les utilise plus tant que ça et j’ai récemment eu une grosse déception en utilisant l’une d’entre elles. Mais même sans app, il me faut ma musique ;)

  12. Je suis un peu dans cette optique, en début d’année je me suis désabonnée des comptes YouTube dont je suivais les vidéos « par défaut » alors même qu’elle m’ennuyaient parfois/ne m’apportaient rien (même pas un moment de détente agréable), et je profiterai du challenge (que je comptais commencer lundi 2, les grands esprits se rencontrent!) pour faire le tri sur Facebook, avec comme objectif de perdre l’habitude d’y aller, pour me concentrer sur les choses que j’ai envie de faire (je ne connais que trop bien le syndrome de « j’aimerais lire plus, comme avant, mais j’ai la flemme de décoller mes yeux de l’écran, voyons voir ce qu’il se passe… rien… bah on recommence alors, dans l’intervalle de temps il y a surement quelque chose qui s’est passé…)

    Mais d’un autre côté je n’oublie pas tout ce que la technologie m’a apporté! De l’ouverture sur de nouvelles idées, des connaissances, du soutien moral parfois, et même des amitiés. Donc je continuerai d’écrire ma liste de courses sur Google Keep (plus pratique que sur un bout de papier qu’on perd ou jette), me mettrai à noter mon cycle sur une appli quand j’aurais arrêté la pilule (au moins pas d’erreur de date ou de calcul…), et chercher mes recettes et exercices de pilates sur tumblr :D

    Je pense que tout est dans la mesure, et j’essaie de me tenir à la première résolution de ma liste pour 2015 : « arrêter de faire les choses par simple habitude »

    Sur ce je te souhaite une bonne soirée, et je voulais aussi en profiter pour te dire que je fais partie des lectrices silencieuses, et que je me retrouve beaucoup dans ton blog! (mon estomac et surtout mes papilles se retrouvent dans ton daal ;) )

  13. J’ai lu ton article hier et ça m’a bien fait réfléchir… J’ai pensé un peu à tout ça avant de m’endormir et je me suis rendue compte à quel point même penser à ne pas me connecter à Internet pouvait sembler complètement incongru… J’ai toujours ce besoin à un moment de ma journée, même si c’est simplement pour aller chercher une recette que j’ai envie de réaliser… ou même pour rien du tout… Alors j’ai d’abord décider de faire le défi, mais de réorganiser les choses pour que ça fonctionne plus avec mon horaire… Puis j’ai finalement changé d’idée et décider de le prendre tel quel… Je me dis que ce sera la seule manière de vraiment réfléchir à toutes ces choses, ces habitudes que ce défi tente de déconstruire! Je crois que ce sera la meilleure façon de faire de véritables changements à long terme dans ma vie!
    Merci beaucoup pour ce document si bien fait! J’ai imprimé le calendrier et je vais m’amuser à y mettre de la couleur tous les soirs où j’aurai réussi! Ça rejoint un peu le coloriage anti-stress non! ;)
    Merci beaucoup pour cet article et j’espère qu’on aura la chance d’avoir un peu de tes retours pendant le mois! :)

  14. je crois que je suis hyperconnectée. J’ai aussi tout un tas d’appli pour me faciliter la vie (dont certaines en commun avec toi), je médite aussi grâce à mon smartphone (je n’ai pas d’appli pour ça mais je me sers de mon téléphone comme lecteur MP3). par contre, j’éteins mon téléphone le soir avant de me coucher et ne le rallume qu’au petit déjeuner. Depuis le début de l’année, j’essaie de passer une journée par semaine (le dimanche) sans internet. Cela me permet de retrouver du temps pour autre chose (le lecture, mon mari, ma fille…). Je vais aller voir le challenge minimaliste du blog bleu, ça m’intéresse.

    1. Ayant besoin de mon téléphone pour me réveiller (dis donc, j’ai vraiment TOUT centralisé !) et l’iPhone ne sonnant pas quand il est éteint, je passe en mode avion toute la nuit pour m’éviter les mauvaises ondes qui perturbent le sommeil. Mais rallumer le réseau au petit-déjeuner est une belle idée, je la note précieusement ! Tu me diras si le challenge t’a tentée ;)

  15. Hello :)

    Merci mille fois !
    Tu me motives, tu me donnes des idées, à réaliser tout de suite ou plus tard…
    Cette année, je suis en prépa et ma priorité est de réussir mes concours.. au détriment du reste, malheureusement. Alors je lis tes articles, je garde les super idées et les projets – à réaliser plus tard éventuellement ! Je partage une bonne partie de tes idéaux, et j’admire ta volonté, ton courage et ta manière d’écrire.
    J’ai particulièrement apprécié cet article, assez original bien qu’abordant un sujet quotidien. En fait, je me sens infiniment concernée : je suis moi-même bien trop connectée, ce qui m’empêche notamment de travailler autant que je le devrais.
    Je crois bien que je vais jeter un coup d’oeil au défi de février, quitte à ne réaliser que ce qui me semble faisable pour le moment. Et puis un jour je le ferai probablement entièrement !

    Continue tout ce que tu fais, c’est formidable ! Bisous.

    1. Merci pour ce commentaire très touchant et encourageant !!
      Moi-même j’adapterai le défi, car certaines choses ne me concernent pas trop — par exemple je ne viderai pas mon dressing, l’ayant déjà fait il y a deux mois. J’en profiterai juste pour piocher les pièces qui ne me conviennent plus après le premier tri mais je ferais autre chose à la place, parmi les idées proposées par Bleu sur son blog :)
      Bon courage pour cette année difficile, j’espère que tu en tireras le meilleur ! Et que tu trouveras aussi du temps pour prendre soin de toi ;) merci encore, bisous !

  16. moi j’étais né avant internet et je suis moins connecté mais je me retrouve dans cet article..
    Si je peux me permettre 30 jours minimalistes en février c’est très optimiste .. je crois bien qu’il n’y a que 28 jours .

    1. Merci pour ton commentaire !
      Remarque que j’ai parlé d’un défi de 30 jours qui commencerait le 1er février, pas d’un défi d’un mois ;) la fin empiètera sur le début du mois de mars, je ne me suis pas trompée ;)

  17. Perso, je suis ce qu’on appelle un geek, apparemment. Bon, je réfute totalement l’étiquette, mais les faits sont là: Je suis vissé à mon écran d’ordi dès que je suis chez moi. C’est moche à dire, mais c’est comme ça^^
    Et comme j’ai pas envie de finir comme un gros neckbeard qui n’est pas capable de tenir une conversation sans placer un meme toutes les 4 secondes / dire que les femmes jouent mal à Street Fighter, j’essaye de tirer le meilleur de cette culture (et parfois sous-culture, hein^^): Quand bien même je ne l’avouerai pas, j’aime les jeux vidéo, point barre. Autant en prendre mon parti, et tenter de transformer ce penchant qui peut vite tourner au malsain en quelque chose de bénéfique: S’intéresser au jeu vidéo indépendant, lire des articles sur le Gamergate, essayer de jouer à des tonnes de choses différentes, bref, essayerde se cultiver par l’entremise d’un média en train d’accéder au rang d’art (Je persiste et signe!)
    Je prends cet exemple des jeux vidéo parce qu’il est représentatif, mais d’une manière générale, c’est un peu ce que j’essaye de faire avec Internet: M’en servir comme d’un moyen d’accès au monde plutôt qu’un simple passe-temps. En gros, je rentabilise (bouh, le terme moche^^).
    C’est quand même mieux de regarder Arte 7+ que zoner sur 9GAG, quoi…
    Je trouve que tu as parfaitement raison de te servir de la technologie comme tu le fais. Les gens qui passent leur temps à triquiter en ne voyant QUE les côtés négatifs sont des gens qui ne profiteront jamais des côtés positifs (et tant pis pour eux)
    C’est sûr qu’il est difficile de se maintenir dans un équilibre vertueux, et très facile de se laisser bouffer, mais p’tain, vu les avantages que la technologie procure, j’m’en voudrais de pas essayer!

  18. C’est rigolo, je me posais justement la même question, et j’en ai conclus que je préférai continuer à laisser mon téléphone hors de ma chambre pour me concentrer sur la lecture simple et voir pour une autre méthode de méditation…
    Sinon merci pour ce calendrier de défis, je vais voir si je l’applique complètement ou pas, dans tous les cas, hâte de lire tes impressions !

    1. C’est un chouette compromis Laetitia ! Je te fais une confidence : quand je lis, je suis obligée de laisser mon téléphone loin de moi ou de l’éteindre, sinon j’ai tendance à y jeter un œil toutes les 5 minutes… je crois que je suis encore plus atteinte que je le pensais ;) heureusement je profite du jour 1 du défi pour me déconnecter complètement toute la journée !

  19. Ta réflexion est super intéressante, je m’y reconnais beaucoup :)
    Internet simplifie tellement la vie… que ça devient pas simple de s’en passer.

  20. Pour stopper mon hyper connexion et ma dépendance, j’ai « jeté » mon téléphone portable (c’était encore au temps où ces téléphones téléphonaient, envoyaient des sms et prenaient parfois des photos, rien de plus). Aujourd’hui, je suis parfois tentée d’en reprendre un. Je ne crois pas que je le ferai, c’est trop bon d’être déconnectée par moment (et très difficile quand on a un outil qu’on emporte avec soi qui permet d’être connectée tout le temps)

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